Il positionne ses créations entre expérience et œuvre contemplative. L’artiste choisit les LEDs, néons, fibres optiques et miroirs pour s’exprimer. L’art n’est-il pas une forme d’illusion ? Alors pourquoi pas une illusion optique. Avec ces matériaux, ses œuvres se vivent en direct par les spectateurs. Il se joue des espaces entre jeux de lumière et effets d’infini. Le spectateur voit alors son reflet se projeter dans une abysse de points lumineux. À sa façon, Falcone se place directement dans la lignée des artistes cinétiques.
Les codes visuels sont bousculés et l’on met remet en cause la faillibilité de l’œil : phénomènes optiques. Vivant avec son temps, Falcone a fait état du retour cyclique aux tendances passées (particulièrement les années 80) et s’applique à travailler des motifs très pop allant de Star Wars aux guitares électriques.