Un sujet dominant dans la production de “KiKo”, surnom symbolique qu’il a gardé de son enfance. Sa représentation des jeunes années traduisent l’innocence, la mélancolie, l’insouciance, le souvenir juvénile d’un passé disparu. Cette thématique le captive, le passionne. Réveiller l’enfant qui est en chacun de nous, tel est l’effet recherché dans chacune de ses toiles.
Pour KiKo, l’art doit rester un dessin d’enfant; dans la réalisation jusqu’a sa compréhension. L’Ourson objet de réconfort s’ancre dans cette volonté. Les jouets portent nos évasions imaginaires, nos rêves, nos doutes et nos secrets les plus intimes.
La peinture projetés fais écho avec la mouvance urbaine de ses racines Pop-Street Art. L’utilisation de pochoir, pour KiKo est proscrite, chaque pièce est unique et instaure une émotion singulière. Il interroge sur l’enfance volé par une société de consommation de plus en plus envahissante, qui adulte regrettera la mélancolie de cette jeunesse perdue. Si la résine apporte à ses toiles leur ultra-brillance caractéristique, KiKo nous rappelle ici que l’essentiel se trouve toujours sous le vernis de l’apparence : « L’important, c’est l’enfant, rien d’autre ».